Zones Humides du Maroc

Etebaai I., Damnati B., Raddad H., Benhardouz H., Benhardouz O., Miche H. & Taieb M., 2012. Impacts climatiques et anthropiques sur le fonctionnement hydrogéochimique du Lac Ifrah (Moyen Atlas marocain) . Hydrological Sciences Journal , 57 (3): 547–561.   Résumé Un suivi hydrogéochimique saisonnier du Lac Ifrah ( Maroc ) a été réalisé au cours des années 2003–2006 dans le but de caractériser son fonctionnement hydrogéochimique vis-à-vis des impacts climatiques et anthropiques. Le Lac Ifrah a beaucoup régressé au cours de la dernière décennie. Les eaux sont relativement alcalines, oxygénées, assez turbides et sursaturées en alcalino-terreux. La charge particulaire est moyennement élevée. Le faciès hydrogéochimique est généralement de type bicarbonaté chloro-sodique magnésien. Le lac a connu un déficit hydrique important sous l'effet de la récurrence des sécheresses et de la forte pression anthropique au cours des trois dernières décennies. Ceci s'est traduit par l&#

Cherkaoui I., Dakki M., Lahrouz S. & Hanane 2012. Dix années de suivi des anatidés nicheurs sur le lac de Sidi Boughaba (nord-ouest marocain): situation, tendances d’évolution et perspectives de recherche. Rev. Écol. (Terre Vie) , 67 :??-??. Résumé: Un suivi sur dix ans des anatidés nicheurs a été effectué sur le site Ramsar et la Zone d’Importance pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) de Sidi Boughaba. Sur ce site, trois espèces ont récemment niché, il s’agit de la Nette rousse ( Netta rufina ), du Fuligule milouin ( Aythya ferina ) et de l’ Érismature à tête blanche ( Oxyura leucocephala ). D’autres espèces sont devenues plus régulières comme le Chipeau ( Anas strepera ) et le Fuligule nyroca ( Aythya nyroca ) alors que la Sarcelle marbrée ( Marmaronetta angustirostris ) et le Colvert ( Anas platyrhynchos ) continuent de s’y reproduire avec des effectifs qui demeurent stables malgré un nombre de femelles avec canetons qui ne cesse de chuter. Le nombre d’espèces d

Au moment où le dossier de la catastrophe écologique de la Moulouya noté en 2011 est toujours entre les mains du tribunal pour statuer, nous avons le regret de porter à la connaissance du public et des décideurs au niveau des différents départements concernés dans l’Administration marocaine que la SUCRAFOR, unité sucrière à Zaïo, n’a pas tenu ses engagements consistant à ne rien déverser dans la MOULOUYA au cours de cette saison, comme il a été annoncé par l'Agence du Bassin Hydraulique de la Moulouya. Depuis le 10/07/2012 et sans interruption, il a été remarqué par les riverains, que les polluants chimiques et les eaux usées résiduelles sont déversés par la SUCRAFOR dans Oued Betha qui les ramène directement sur la Moulouya. Cette attitude irresponsable des dirigeants de la SUCRAFOR peut générer une fois de plus, une autre catastrophe écologique au niveau de la Moulouya à l'instar de ce qui s'est passé la campagne précédente en 2011, en conséquence nous