L’impact environnemental du tourisme : cas de Smir et de la Moulouya
Dans leur article « Tourisme, territoire et environnement sur la côte méditerranéenne du Maroc » publié dans " Cahiers de la Méditerranée " en 2010, les chercheurs espagnols Eduardo Araque Jiménez et José Manuel Crespo Guerrero ont discuté l’ impact environnemental du tourisme au nord du Maroc en donnant trois exemples : la zone humide de Smir, l’embouchure de l’Oued Moulouya et la forêt de Cabo Negro (Tétouan). Ci-dessus quelques extraits de textes concernant les deux zones humides : « Le point le plus controversé de l’urbanisation massive du littoral méditerranéen jusqu’à nos jours est celui du coût environnemental et paysager à payer . Le développement rapide de ce processus, aidé par une conjoncture politique favorable et par une perspective de gains faciles, a relégué à un second plan toute tentative de planification territoriale et environnementale préalable à l’occupation du sol. Ce fait a exacerbé les tensions et les conflits sociaux provoqués par l’urbanisatio